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Cadre juridique associatif


Cadre juridique des associations – Loi 1901

Ce chapitre expose le régime général des associations de droit commun, tel que défini par la loi du 1er juillet 1901. Les critères d’affiliation à la FFTA (Fédération Française de Tir à l’Arc) peuvent toutefois différer de ce cadre légal.


  1. Définition

L’article 1er de la loi de 1901 définit l’association comme : « La convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun, d’une façon permanente, leurs connaissances ou leur activité dans un but autre que de partager des bénéfices. »

Cette loi laisse une grande liberté pour la rédaction des statuts, qui constituent le contrat de base de l’association.


  1. Principes fondamentaux

Une association déclarée repose sur les points suivants :

  • Statuts : contrat de droit privé fixant l’organisation et le fonctionnement

  • Capacité juridique : obtenue par la déclaration en préfecture (ou préfecture de police à Paris)

  • Liberté de fonctionnement : la loi n’impose aucune règle interne spécifique

  • But non lucratif : l’objet ne peut viser le profit. Aucun bénéfice ne doit enrichir personnellement un membre, ni en cours d’activité, ni lors de la dissolution

  • Conformité à la loi et aux bonnes mœurs : toute association contraire est nulle

  • Personnalité morale : acquise dès la déclaration officielle

  • Clubs unisports affiliés à la FFTA : bénéficient de l’agrément ministériel


  1. Création d’une association

Régime général (loi 1901)

Pour déclarer une association, il faut :

  • Rédiger les statuts : articles numérotés précisant au minimum le nom, l’objet et l’adresse du siège social

  • Nombre minimum : deux personnes (trois pour l’affiliation à la FFTA)

  • Siège social : adresse administrative

  • Déclaration : en préfecture du département du siège ou, à Paris, à la préfecture de police


  1. Participation des mineurs

Création :

  • En principe, les mineurs non émancipés ne peuvent pas conclure de contrat (art. 1124 du Code civil).

  • Exception : un mineur capable de comprendre la portée de ses actes peut être membre fondateur, à condition de ne pas apporter de biens ou d’argent.

Adhésion :

  • Autorisation parentale nécessaire (verbale, mais l’écrit est conseillé).

Vote en assemblée générale :

  • Possible si les statuts le prévoient, et sous réserve que le mineur ait le discernement requis. Les conditions doivent préciser l’autorisation parentale ou l’accord des dirigeants.

Éligibilité :

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